mardi 4 mai 2010

Ce n'est pas sans une certaine tristesse...

... que j'ai appris aujourd'hui que la toute dernière disquette sortira en 2011 des usines nippones.

Pour les plus jeunes de mes lecteurs (car je n'exclus pas d'avoir des lecteurs), la disquette était l'ancêtre de la clé USB.

En fait j’ai même connu une époque où PERSONNE n’avait d’ordinateur.

Autant te dire, mon ami jeune, qu’on en a méchamment bavé nous autres à ton âge pour s’occuper : pas de MSN, pas de facebook, pas de skyblogs.

Et tu ne vas pas me croire mais on n’avait pas non plus de téléphone portable.

Tu saisis les conséquences de ce qui précède ?

Han, han : pas de SMS… Juste un téléphone fixe dans le salon, ou pire dans la chambre parentale.

T’es en train de spasmophiler là, non ?

Du coup j’ose à peine te dire que, toujours en dépit de mon très jeune âge j’ai même connu l’époque des téléphones AVEC fils qui ne te permettaient donc pas de t’éloigner de plus de 3 mètres du combiné (tu n’avais donc AUCUNE possibilité d’aller te réfugier dans ta chambre pour parler avec Jennifer du regard en coin que tu avais surpris entre Jonathan et Sandrine, alors que Jonathan et toi c’était a priori pour la vie : la preuve il t’avais tenu la porte coupe-feu pour aller en espagnol. Non, non tu étais OBLIGE de marmonner pour éviter que ta mère, qui était TOUJOURS dans le salon au moment où tu téléphonais, n’entende ce récit crucial).

La prochaine fois je te raconterai le temps où le MP3 n’existait pas encore et où, lorsque tes parents t’exilaient pendant deux mois à la campagne, tu étais obligé de partir en vacances avec un sac poubelle entier rempli de cassettes (ce qui avait le singulier don de provoquer l’agacement paternel).

mercredi 14 avril 2010


star wars alpaga
envoyé par eltounsi28. - Futurs lauréats du Sundance.

Ce qui me fait le plus rire dans cette vidéo, c’est de me souvenir qu’à une époque j’ai eu exactement la même coiffure que ce petit animal bizarre.

(un alpaga me souffle-t-on...)

Vieillir, c'est un peu comme...

...accepter l’idée que c’est en allant chez Cyrillus et pas chez The Kooples qu’on trouvera un pantalon pour la vraie vie de tous les jours.

(enfin… pour la vraie vie de tous les jours de ceux qui ne sont pas illustrateurs free-lance, rédacteurs de mode, créas dans une agence de pub, et plus généralement de tous ceux qui ne sont pas gaulés comme une crevette hypoglycémique)

(donc pour la vraie vie de tous ceux qui ne sont pas cools)

Vieillir, c’est trouver effectivement ledit pantalon chez Cyrillus.

Mais vieillir c’est surtout quand la vendeuse te demande ta carte de fidélité tellement TU AS LA TETE D’UNE FILLE QUI A L’HABITUDE DE FAIRE SES ACHATS CHEZ CYRILLUS…

(d’un autre côté Cyrillus, c’est quand même vachement moins cher que The Kooples : c’est toujours ça que tu peux mettre de côté pour les études de tes hypothétiques enfants)

(article non sponsorisé)

mardi 13 avril 2010

Si le droit est sérieux il n'en est pas pour autant grave...


Je ne me remettrai JAMAIS d'avoir loupé ce colloque "Droit et rock"... :

- "Rock et ordre public : jusqu’où peut aller la liberté du rockeur ?",
- "La critique de la justice dans les textes de Bob Dylan",
- "Rock, anarchie et nihilisme"
- "Sexe, drogue et rock’n’roll" : faut-il protéger l’auditeur du discours rock ?"
- "De Roxanne à Maria, rock et droits des femmes", etc.

Et le meilleur pour la fin : "Entre protection et répression : existe-t-il une fiscalité du rockeur ?".

Je n'oublie pas de préciser que les premiers inscrits se voyaient offrir une place pour le concert du « Peuple de l’herbe » et que le concert avait lieu au Centre culturel... John Lennon...

Je me demande si on pouvait boire de la bière pendant les interventions...


(et est-ce qu'il y a eu des rappels ?)

Dans un monde idéal...


... je n’aurais pas à subir TOUS les matins quand j’arrive le débrief’ foot de la veille, ni les vannes éculées entre supporters de l’OM et du PSG.

Dans un monde idéal on n’afficherait pas sur le seul mur nu de l’open-space les Unes de l’Equipe.

Dans un monde idéal je n’aurais pas à endurer des commentaires testostéronés sur les stagiaires de la Comm’.

Dans un monde idéal je ne me retrouverais pas géographiquement prise au milieu d’une conversation entre mon voisin de droite et mon voisin de gauche concernant les qualités d’une de leurs interlocutrices (« franchement elle est pas mal mais elle ne te plairait pas : elle a de trop petits seins »)

Dans un monde idéal je n’aurais pas à me justifier jusqu’à la fin des temps lorsqu’un de mes interlocuteurs masculins se déplace jusqu’à mon carré d’open-space.

Dans un monde idéal je ne serais pas obligée de chanter « au nord, c’était les Corons » à chaque fois que mon collègue est appelée par sa Hiérarchie dans son bureau (oui parce que : « aller à la mine », les Corons, tout ça quoi…)

Cela étant je crois que dans un monde idéal je m’emmerderais un peu quand même.

vendredi 2 janvier 2009

Salauds de pauvres...

Quand Bachelot oublie qu'elle est filmée à la radio
Vidéo envoyée par
rue89

Avec Roselyne appellons-en à un peu de pudeur et de décence de la part des pauvres et des malades qui ont le mauvais goût de crever de leur misère ou du manque de moyen des hôpitaux publics pendant nos belles fêtes de fin d'année.

samedi 15 novembre 2008

"Life is a bitch and the you die"

(cité par François Bayrou dans "GQ")

(après, promis j'arrête les citations d'hommes de droite sur ce blog "garanti 100% de gauche")

(mais là, c'est mon humeur du 1/4 d'heure)

(je vais écouter très, très fort toutes les chansons les plus désabusées de Miossec pendant 1 heure et après je me rendrai compte que j'ai surréagi et ça ira immédiatement mieux)