lundi 28 juillet 2008

Un de mes copains m'annonce qu'il part quelques jours à New-York.

Je lui demande si il envisage, avant son départ, de relire tout Paul Auster en écoutant le Velvet Underground. En effet, c'est ce que je me suis toujours imaginée que je ferai si un jour j'allais là-bas. Je me vois également re-regarder "Sue perdue dans Manhattan". Et les premiers Woody of course.

Mais dans la vraie vie je sais qu'en fait je regarderai l'intégrale d'"Arnold et Willy" en écoutant du Michel Sardou ("J'ai marché Madison, la Cinquième et Central Park. Le ciel crachait des bouffées de havane. Les bateaux de l'Hudson formaient sur l'eau comme un arc. Ils remorquaient comme une barque Manhattan. Un orchestre mendiait sous les sabots du cheval. Du vieux héros général Sheridan."Chanteur de jazz")

Je crois bien que je suis une beauf qui ne s'assume pas
.

jeudi 24 juillet 2008

Alors celle-là je ne m'en lasse pas...


Un jeune Brésilien mord un pitbull et perd une canine

Reuters - Jeudi 24 juillet, 18h36

SAO PAULO (Reuters) - Un garçon de 11 ans connaît actuellement son 'quart d'heure de gloire' au Brésil après avoir mordu un pitbull qui l'attaquait et perdu une canine dans la bataille.

Gabriel Almeida vit dans la banlieue de Belo Horizonte, dans l'Etat de Minas Gerais, et jouait dans l'arrière-cour chez son oncle quand le chien lui a sauté dessus, a rapporté jeudi la presse locale.

Le garçon s'en est tiré en mordant l'animal au cou, des passants achevant de le tirer de l'emprise du chien

Comme quoi on est vraiment en sécurité nulle part de nos jours...

Ma vie de juriste en batterie

« A en croire un nouveau rapport, plus de la moitié des actifs, tous secteurs confondus, souffrent de nuisance sur leur lieu de travail. Les choses ont empiré avec la généralisation de l’open space qui est à la ressource humaine ce que la stabulation libre est au bétail quadrupède. Avec le décloisonnement, chacun se sent épié en permanence par les autres tout en devant subir leurs conversations, borborygmes et tapotements de claviers. L’enfer, c’est les collègues »

(Guillaume Paoli in les Inrocks, n°642, p.21)

Inutile de te dire que je suis en phase avec ce qui précède.

mercredi 23 juillet 2008

Le pourquoi du comment

Je vois bien que tu t’interroges sur la raison pour laquelle ce blog s’appelle « ma vie en 160 caractères (ou plus) ».

Ben si, arrête, je vois bien que tu t’interroges : inutile de nier. T'es pénible : tu veux que notre relation débute par un mensonge ou quoi ?

Bon, alors, maintenant que tu es revenu à de meilleurs sentiments, sache que tout est né d’une frustration.

En effet, comme quelques millions de français je suis inscrite sur Facebook.

(Oui je suis un mouton)

Et il faut quand même reconnaître que Facebook ça ne sert strictement à rien (sauf peut être à donner à certains l’illusion d’exister socialement).

En fait, le seul truc amusant sur ce site ce sont les « status ».

Sauf que les status sur Facebook sont limités à 160 caractères.

(Oui j’ai compté : t’es bluffé hein ?)

Et moi si j’aime bien expliquer aux gens « what am I doing now » 160 caractères ça bride ma créativité.

D’où le blog.

D’où le titre.
(Alors évidemment si tu n'es pas sur Facebook tu ne comprend rien à ce que je viens de dire)
(Mais là j'ai envie de te dire que d'accord c'est bien de ne pas être un mouton mais il y a un moment où il faut quand même vivre avec son temps )